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SOIRÉE POLARS DE NUIT À LA LIBRAIRIE CALLIGRAM

Vendredi 26 juin 2015

Diaporama présenté par Claude Daussin : une brève histoire du polar

La Série noire de Gallimard fête ses 70 ans mais le roman policier a des origines plus anciennes. Balzac et Edgar Allan Poe peuvent figurer comme les précurseurs avec « Une ténébreuse affaire » et « Double assassinat rue Morgue », romans parus au milieu du XIX ème siècle.

La Révolution industrielle avec l’urbanisation et l’alphabétisation des masses permet l’essor d’une littérature qui s’adresse d’abord à un public populaire avec des héros comme Arsène Lupin, Rouletabille, Fantômas, souvent par le biais de feuilletons.

Plus tard, des auteurs comme Conan Doyle (Sherlock Holmes) puis Agatha Christie (Hercule Poirot), Georges Simenon (Maigret), imposent des romans de qualité.

L’influence américaine se fait sentir dès l’après-guerre : les enquêtes, menées par des détectives, montrent les travers de la société dans laquelle ils évoluent. Ces romans inspirent de plus en plus de films comme « L’assassin habite au 21 », « Quai des brumes ».

En 1945 Gallimard crée la Série noire, romans policiers courts, en format poche, conçus pour être lus durant un trajet en train. Si beaucoup ont été oubliés, d’autres sont demeurés dans les mémoires comme « J’irai cracher sur vos tombes » de Vernon Sullivan, alias Boris Vian.

Aujourd’hui le polar est reconnu, il représente le quart des ventes, ses auteurs sont capables d’écrire d’autres choses : ainsi Pierre Lemaître, maître du polar, a obtenu le Prix Goncourt en 2014 pour un roman historique, « Au revoir là haut ».

La tendance est aux polars exotiques, ethnographiques, qui nous emmènent en voyage dans les endroits les plus improbables de la planète ou dans des périodes parfois oubliées et mystérieuses, tendance en grande partie venue des États-Unis avec les romans de T.Hillerman (« Là où dansent les morts »), de Scandinavie (« Millénium ») mais qui tend aujourd’hui à diversifier ses sources d’inspiration.

Le polar est devenu adulte et on ne se cache plus pour le lire.

Nouvelles pistes de lecture de notre libraire pour cet été :

Parmi les très nombreux titres disponibles, la libraire nous propose les polars suivants :

Un incontournable, qui a fait un très beau score à la librairie Calligram, Peter May, qui raconte les archipels du nord de l’Écosse en fin connaisseur quand il ne nous emmène pas en Chine ou en Amérique (« L’île du serment »).

Le suédois Lars Kepler nous fait frissonner avec « L’hypnotiseur » et la canadienne C.Stevens avec « La séquestrée ».

C. Favan, romancière et financière nous fait plonger en « Apnée noire » alors que Y. Manouk nous emmène loin en Mongolie avec « Yerrudegger ».

I. Sten évoque la Baltique dans« La reine de la Baltique »).

Plus près de chez nous, des auteurs du sud-ouest :

JP. Allaux, avec « La pomme d’or » nous emmène à Rocamadour, Ph.Georget nous propose « Le violeur de l’automne » et R. Nimier, « Glacé » et « Le cercle » : nuits blanches assurées !

Plus atypique car d’abord destiné aux ados, « 12 ans, 7mois, 11 jours », de Louis Murail, est un roman captivant qui peut être lu à tout âge.

Françoise, grande lectrice de polars culinaires (si, si, ça existe !) a bien aimé « Le prisonnier de l’Alcàzar », de Michèle Barrière, où le maître d’hôtel du roi de France va redonner la santé et le moral au pauvre François Ier en captivité à Madrid après la cuisante défaite de Pavie en 1525.

Michel a découvert des auteurs africains de polars : M. Kobane avec « Meurtre à Tombouctou » et Janis Otsiemi, un auteur gabonais, avec « La bouche qui mange ne parle pas ».

Quant à Jacquie elle a bien apprécié les romans d’Arthur Upfield qui se déroulent aux antipodes dans le bush australien.



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