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Proverbe-maison  -  par Gerard

Publié le 23/04/2020 10:24   Tous les billets  Haut


Commentaires

Réaction n°1  -  par mymydo55

le 06/05/2021 20:22

Bien que les anneaux anciens religieux qui nous sont parvenus, et desquels l'origine chrétienne est prouvée en leurs dispositifs, leur provenance, etc., soient assez nombreux (voir Fortnum dans "Arch. Journ.", XXVI, 141, et XXVIII, 275), nous ne pouvons pas, dans la plupart des cas, les identifier à un quelconque usage liturgique. Il ne fait aucun doute que les chrétiens, tout comme les autres peuples, portaient des bagues compte tenu de leur position dans la vie, car les bagues sont mentionnées sans réprobation dans le Nouveau Testament (Luc, xv, 22, et Jacques, ii, 2) : De plus, saint Clément d'Alexandrie (Pied., III, c. xi) dit qu'un homme pouvait régulièrement porter une semaine à son petit doigt, et qu'elle devait porter un emblème religieux - une colombe, un poisson ou une ancre - bien que, d'autre part, Tertullien, saint Cyprien et les Constitutions apostoliques (I, iii) protestent moyennant l'ostentation des chrétiens à se parer de bagues et de pierres précieuses. En tout cas, les Actes des Saints Perpétue et Félicité (c. xxi), vers le début du troisième siècle, nous informent que le martyr Saturus prit un anneau du doigt de Pudens, un soldat qui regardait, et le lui rendit comme souvenir, couvert de son distinct sang.  Sachant que, à l'époque païenne de Rome, chacun flamen Dialis (c'est-à-dire un prêtre spécialement consacré au culte de Jupiter) avait, comme les sénateurs, le privilège de porter une chevalière en or, il ne serait pas surprenant de trouver au IVe siècle des preuves que les évêques chrétiens portaient des bagues. Mais les divers gué auxquels on a fait appel quant à prouver ne sont pas authentiques ou ne sont pas concluants. Saint Augustin parle en effet d'avoir plomb une lettre avec une jonc (Ep. ccxvii, in P.L., XXXIII, 227), mais d'un autre côté, son simultané Possidius déclare expressément qu'Augustin lui-même ne portait pas de chevalière (P.L., XXXII, 53), ce qui nous amène à conclure que la possession d'un sceau ne prouve pas l'utilisation d'une jonc comme partie des insignes épiscopaux. Cependant, dans un décret du cardinal Boniface IV (610 ap. J.-C.), nous entendons écorcher de moines élevés à la dignité épiscopale en tant qu'anulo pontificali subarrhatis, tandis qu'au quatrième concile de Tolède, en 633, on nous dit que si un pontife a été déchu de sa charge et qu'il est ensuite réintégré, il doit recevoir de nouveau l'étole, l'anneau et la crosse (orarium, anulum et baculum). À larme près à la même époque, saint Isidore de Séville associe l'anneau à la crosse et déclare que première est conféré comme "un emblème de la dignité pontificale ou du scellement de secrets" (P.L., LXXXIII, 783). Dès lors, on peut supposer que l'anneau était à proprement parler un ornement épiscopal conféré lors du rite de consécration, et qu'il était communément considéré comme emblématique des promesse de l'évêque avec son Église. Aux huitième et neuvième siècles, dans les MSS du Sacramentaire grégorien et dans quelques pontificaux anciens (par exemple, celui attribué à l'archevêque Egbert d'York), nous trouvons différentes formules pour la remise de l'anneau. La formule grégorienne, qui subsiste en somme jusqu'à nos jours, est la suivante : "Reçois l'anneau, c'est-à-dire le sceau de la foi, qui te permet, toi qui es paré d'une foi sans tache, de garder intact la garantie que tu as pris envers l'épouse de Dieu, sa sainte Église".  Ces deux idées, c'est-à-dire le sceau, symbole de discrétion, et la fidélité conjugale, dominent le symbolisme de l'anneau dans presque toutes ses utilisations liturgiques. Cette dernière idée a été poussée si loin dans le cas des évêques que nous trouvons des décrets ecclésiastiques stipulant que "l'évêque qui déserte l'Église à laquelle il a été consacré et se transfère dans différent est coupable d'adultère et encourt les mêmes peines que l'homme qui, résignant sa propre femme, va vivre avec différent femme" (Du Saussay, "Panoplia episcopalis", 250). C'est peut-être cette idée d'épousailles qui a contribué à établir la règle, dont on entend converser dès le IXe siècle, selon laquelle l'anneau épiscopal devait être placé au quatrième doigt (c'est-à-dire celui qui suit l'auriculaire) de la menotte droite. Comme l'anneau pontifical devait être porté à l'aubaine par-dessus le gant, il est en vigueur de trouver des spécimens médiévaux de grande taille et proportionnellement lourds dans leur exécution. L'inconvénient du relâchement qui en résultait était souvent résolu en plaçant un autre anneau plus petit juste au-dessus, en fantaisie de garde (voir Lacy, "Exeter Pontifical", 3). Comme le montrent les images de l'époque médiévale et de la Renaissa
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