La photo a été prise en Sicile le 19 juin 2013.

Il s'agit d'une photo d'un cratère de l'Etna.

C'était très impressionnant, nous étions au bord du gouffre, des fumerolles nous piquaient les yeux. Le guide était très vigilant.

C'était le spectacle des forces extraordinaires de la nature face à laquelle l'être humain se sent minuscule et fragile.

Ce sont des souvenirs inoubliables.

En 1830, Washington Black, Wash,  est un garçon de 11 ans, esclave dans une grande exploitation de canne à sucre à la Barbade, une île située en mer des Caraïbes. Il ne connait pas ses parents. Le maître de l’exploitation est un homme mauvais et cruel. La vie de Wash va changer lorsque Tich, le frère du maître le choisit pour l’assister dans son projet de construction d’un ballon dirigeable. L’enfant se découvre un véritable don pour le dessin. Son nouveau maître est un scientifique doublé d’un abolitionniste convaincu. De graves événements poussent Titch à quitter l’île en ballon avec Wash. C’est le début d’un parcours initiatique qui les mène d’abord au Pôle nord, où Titch disparait mystérieusement. Seul, Wash parviendra-t-il à prendre en main son destin ? Ce roman qui aborde les thèmes des origines, de l’émancipation, de la liberté est palpitant. Il a reçu plusieurs prix littéraires. Traduit de l'anglais en 2019 pour la version française. L'auteure est canadienne.  

La cascade de Cupservies sur le Sambres

(limite Tarn-Aude) décembre 2020

La beauté de la nature encore préservée.

Extraire la pierre du sol où elle est née, activité de sage-femme

choisir sa forme, sa face, son chant, geste de poète

mur à mur, la monter à cru, travail de paysan

ériger ses verticales, acte de démiurge.

(cairn édifié sur une crête face aux Pyrénées)

L’œil du Merle

caresse l’eau du lac qui palpite

y cueille

le frisson de beauté

la goutte d’espoir

la larme de sérénité

puis s’en va à tire-d’aile

les offrir au monde

Mission essentielle

Ce livre n’est pas un roman mais un recueil de chroniques faites de 2014 à 2018 à la radio. Agréablement on se promène à Paris, à Biarritz, au Japon à New york…L’auteur qui est historienne mêle le présent et le passé en particulier celui qui s’est déroulé à la cour de Versailles. Ces chroniques veulent mettre en valeur aussi bien les livres qui sont à nos chevets que les moments tranquilles vécus à la terrasse des cafés. Un bon moment à passer avec cet ouvrage.

L’auteur joue sur le thème du manque d’inspiration, un problème gênant pour son activité. Il a l’idée de descendre dans la rue, d’aborder la première personne rencontrée et de raconter sa vie. Ce sera celle d’ une vieille dame et de sa famille, une famille ordinaire mais dans laquelle on n’a aucun mal à se retrouver… On pourrait dire avec Foenkinos il se passe toujours quelque chose même quand il ne se passe rien !!!

Ce roman à l’écriture emplie de douceur, dresse un beau portrait de femme, celle de Yamina née dans un douar algérien au temps de la colonisation française. Yamina vit depuis des dizaines d’années à Aubervilliers et a 4 enfants, elle a choisit la discrétion pour se fondre dans la société française. Sa colère elle l’a pourtant transmise à ses filles tiraillées entre deux cultures. Dans ce livre on retrouve un peu le ressenti de Magyd Cherfi, l’auteur de Ma part de gaulois et Ma part de sarrasin.

Je ne résiste pas à retranscrire un court extrait d'un livre en cours de lecture et qui devrait vous "amuser" :

"La vieille dame avait son plan de lecture à elle, plan qu'Irène condamnait en le traitant "d'écrémage", mais qui satisfaisait Julia Shane, car il lui permettait de connaître l'intrigue sans perdre inutilement du temps à de longues descriptions de paysages et à de minutieuses analyses d'incompréhensibles passions françaises. Avec le système  de l'écrémage, elle lisait quelques pages du début, puis allait directement à la fin du livre pour connaître le déroulement de l'histoire. Ensuite elle plongeait au milieu du roman et lisait une page ou deux, çà et là, jusqu'à ce que son intérêt se relâchât. Enfin elle rejetait le livre et la mulâtresse l'emportait, ne manquant jamais de parcourir chaque volume comme si le fait de voir les mots assez souvent devait lui permettre en définitive de comprendre les secrets des langues étrangères. Les livres jetés par terre avaient été écrémés. Ils gisaient, prostrés, tels des soldats morts. Leurs titres montraient quels étaient les auteurs favoris de la vieille dame. Les uns étaient imprimés en noir, les autres en rouge, certains même en bleu...Paul Margueritte, Marcel Prévost, Pierre Loti, Paul Bourget, Colette Willy et, chose curieuse, Anatole France, avec l'Ile des pingouins", qui avait dû, semblait-il, échapper au système de l'écrémage, car de tous les livres, c'était le seul dont toutes les pages fussent coupées...."

Savoureux , Monsieur Bromfield !

Extrait de "La colline aux cyprès" , son premier roman paru aux Etats-Unis en 1924 !!!

Bonne lecture.

Un archipel méditerranéen isolé et qui continue à vivre comme si rien ne changeait dans le monde. La découverte de trois cadavres africains sur une plage va bouleverser les habitudes. Faut-il préserver la tranquillité des lieux en adoptant une attitude de déni ou faut-il accepter la réalité, réalité d’un monde en plein désarroi où des étrangers remettent en question les habitudes ancestrales, bonnes ou mauvaises ?
Une fable sur le rapport aux autres, sur la perception de l’étranger, ici celui qui n’est pas né sur l’île.
Passionnant.