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VENDREDI 18 OCTOBRE 2015 MILLE FEUILLES MEDIATHEQUE AUSSILLON

10 Coups de cœur pour cette rentrée de JMLIRE

Elif SHAFAK : La bâtarde d’Istanbul. Ce roman raconte l’histoire de deux familles, l’une arménienne exilée aux États Unis, l’autre turque vivant dans la capitale ; sans qu’elles le sachent ces familles sont unies par des liens secrets. Ce roman touchant est passionnant, on y découvre un univers secret celui d’habitants attachants, non dénués d’humour et d’un pays moderne et traditionnel à la fois. Les odeurs de cuisine, le langage des « djinns » servent à sortir des idées préconçues sur la tragédie turco arménienne et à envisager une réconciliation entre eux. L’auteur a eu à subir les pressions du pouvoir turc.

Isabelle AUTISSIER : Soudain seuls. Un couple de jeunes parisiens, quitte leur confort établi pour réaliser un rêve d’aventure. Lors de leur navigation au sud de l’océan atlantique, ils abordent sur une île abandonnée. Tout « bascule » quand leur voilier quitte l’amarre… Il faut survivre seuls ou plutôt à deux. Comment sortir de cet enfer ? Comment se reconstruire ensuite ? Un roman sur l’ambivalence entre force et fragilité, révélation et mensonges, lumière et ombre. Ce livre fait partie de la sélection des prochains prix littéraires.

Fiona KIDMAN : Le livre des secrets. Voyages, destins féminins, insoumission sont au rendez vous dans cet ouvrage. Grand-mère, mère et fille se retrouvent dans leur parcours d’immigrantes d’Écosse en Amérique du nord, d’Australie en Nouvelle Zélande et nous livrent une leçon d’Histoire, de courage qui est on ne peu plus d’actualité.

Didier VAN CAUVELAERT : Jules. Trois personnages, un homme déboussolé par la vie, une jeune femme non voyante et son chien se rencontrent à l’aéroport d’Orly. Une lecture très plaisante qui en plus permet d’entrer dans l’univers des chiens d’aveugle et leur rend hommage en quelque sorte.

Michel BUSSI : Mourir sur seine. Un roman policier d’un universitaire géographe de Rouen. L’intrigue se déroule au moment de l’Armada des grands voiliers sur la Seine. Une enquête passionnante qui mêle le présent et les légendes vikings de cette terre normande.

Maryse CONDE : Ségou. C’est à travers une grande saga que l’auteur guadeloupéenne, déjà récompensée par de nombreux prix littéraires, nous entraîne. L'histoire de quatre fils d'une même famille et de leurs descendants, de l’esclavage aux luttes coloniales et à l’arrivée de l’Islam, nous conduit de Bamako à Tombouctou, dans un univers terrible mais non dénué d’espoir, grâce à la transmission aux enfants d'une réconciliation possible.

Sylvie VAUCLAIR : Dialogue avec l’univers. Cet ouvrage est en fait la transcription d’émissions de radio où l’auteur transmet de façon abordable pour un public de non spécialistes, ses interrogations de chercheuse en astronomie sur le rapport entre la science et la métaphysique. La capacité qu’elle a de nous passionner à des questions existentielles est comparable à celle d’Hubert Reeves.

Bernadette PECASSOU -CAMEBRAC: La dernière bagnarde. Un univers d’enfer, le bagne de Guyane, celui des femmes en particulier à la fin du 19 ième siècle. Prostitution, promiscuité, saleté, violence, isolement, toutes ces souffrances n’empêchent pas la dernière bagnarde de lutter pour survivre. Une leçon de courage.

Delphine De VIGAN : D’après une histoire vraie.Un roman dont on parle beaucoup lors de cette rentrée littéraire, lui aussi est inscrit sur la liste des prix. Fiction ? Réalité ? L’auteur brouille les pistes jusqu’à la dernière ligne… Dans la veine de Misery de Stephen King, un questionnement sur ce qu’est un roman et l’ambiguïté inhérente à toute personnalité. Une lecture captivante qui est prétexte à de longues discussions. Gageons que nous en reparlerons.

Pierre MICHON : Vies minuscules. Récompensé par de nombreux prix, Pierre Michon fait le portrait de personnages rencontrés dans son enfance, qui n’ont laissés de traces que dans la mémoire de ceux qui les ont connus. Il le fait dans une langue poétique où la musicalité des mots donnent sens aux émotions. C’est sa grand-mère Elise qui lui a appris « les mots jubilants et tragiques qui comblent les vides laissés par la défection des êtres chers ». Un livre dont la lecture ne vous laissera pas insensible et qui doit être encore plus « éblouissant » à écouter.



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