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Mille feuilles 12 Mai 2023 , Médiathèque Mazamet

La littérature espagnole

Nous étions 13 participants, dont une ancienne adhérente de J’M lire , qui a renouvelé son adhésion, et une nouvelle personne

Patricia DAUSSIN anime la réunion

Elle remercie Mme CATHALA qui nous accueille aujourd’hui , et nous présente le nouvelle aménagement de la médiathèque

Elle remercie également Monique GASC, à l’origine de cette réunion sur le thème de la littérature espagnole

Sont présentés dans un 1er temps les grands auteurs espagnols contemporains :

  • José Carlos Somoza, né en 1959 à la Havane, il quitte Cuba en 1960 avec ses parents qui vont s’installer à Madrid.

Diplômé de psychiatrie et de psychanalyse en 1994, il exerce un temps, avant de se consacrer entièrement à sa carrière littéraire.

Il écrit des romans fantastiques et de science fiction tels que « Clara et la pénombre » publié en Espagnol en 2001, et en France en 2003

-Antonio Muñoz Molina né le 10 janvier 1956 à Úbeda (Province de Jaén) en Andalousie

Ecrit entre autres , des romans policiers tels que Pleine Lune, le royaume des voix

Sa notoriété avec son roman Les Soldats de Salamine (Soldados de Salamina, 2001), puis l’imposteur ,publié en espagnol en 2014 et traduit en français en 2015 chez Actes Sud.

-Juan Marsé Carbó, né le 8 janvier 1933 à Barcelone et mort le 18 juillet 2020 dans la même ville , a beaucoup écrit sur l’après guerre espagnole

Livres présentés au cours de la réunion :

  • « Vents contraires » de Almudena Grandes ,

Ce livre raconte l’histoire croisée de Sara Gomez Morales, célibataire de quarante-cinq ans, aisée, discrète, intelligente , et celle de Juan Olmedo, séduisant trentenaire qui vit avec son frère Alfonso, retardé mental, et sa nièce Tamara, âgée d'une dizaine d'années. Médecin de renom, Olmedo travaille dans le service de traumatologie à l'hôpital de Jerez. 

tous deux ont fui Madrid, tous deux sont hantés par leur passé... Tandis que le levant et le ponant soufflent sur la côte Atlantique, ces âmes blessées tentent de déjouer les ruses d'un destin inéluctable

Du même auteur : le cœur glacé

-« Poussière dans le vent » de Léonardo Padura

Leonardo Padura, né en 1955 à La Havane, est un journaliste, scénariste et écrivain cubain, auteur d'une dizaine de romans policiers et lauréat du prix Princesse des Asturies en 2015. Il amorce sa carrière de romancier en 1998 et devient l'auteur d'une série policière ayant pour héros le lieutenant-enquêteur Mario Conde(les 4 saisons à Cuba). Cela lui permet de  distiller une vraie réflexion politique et sociale sur Cuba , tout en évitant la censure

Poussière dans le vent, écrit en 2020, et publié en France en Décembre 2021 raconte l’histoire croisée d’un groupe de 8 jeunes gens, amis depuis l’enfance ,formant le « clan » comme ils se définissent, durant la période 1980- 2016, avec pour toile de fond l’histoire de Cuba

L’histoire débute en 1990, chez Clara , ingénieure, et Dario , neurochirurgien, dans la maison de Fontenar ,quartier de la Havane et lieu de ralliement du clan .Clara fête son anniversaire pour la dernière année avec tous ses amis. En effet, un drame va survenir au sein du clan ,à savoir, la mort suspecte de Walter puis la disparition d’Elsa , auquel se surajoute la crise économique .

Les différents membres du clan vont alors progressivement quitter Cuba ,pour se disperser en Argentine, aux États-Unis, à Porto Rico ou en Espagne. abandonnant Clara .

La nostalgie et les secrets enfouis vont refaire surface au sein du clan en 2016, lorsque Marcos, le plus jeune fils de Clara et Dario , découvre une photographie de groupe prise lors de l’anniversaire de sa mère en janvier 1990 , postée sur Facebook par Clara .

Le titre du roman fait référence à la fameuse chanson de 1977 du groupe Kansas,  « Dust in the Wind »

L’intrigue du roman est ici un prétexte pour entraîner les lecteurs sur les traces de la dictature castriste comme sur celles des difficultés d’intégration des émigrés.

C’est selon de nombreux critiques , un  très grand roman sur l’exil et la perte, mais aussi sur la permanence de l’amitié et des sentiments, sur la quête de l’identité, perdue et retrouvée, sur l'attachement à ses racines, dont on ne s'affranchit jamais totalement

Aure roman célèbre du même auteur : « l’homme qui aimait les chiens » :

Ivan est hanté par le souvenir d'une rencontre qu'il a faite près de 30 ans plus tôt sur les plages de la capitale: un homme mystérieux qui promenait ses chiens, Ix et Dax, deux magnifiques barzoïs, des lévriers russes impossibles à avoir dans l'île, sauf si on a des contacts en haut lieu.

Il apprendra que cet homme avec qui il a eu plusieurs discussions intéressantes n'est nul autre que Ramón Mercader, vétéran de la guerre civile espagnole, mais surtout l'assassin de Léon Trotski, venu vivre ses dernières années dans le pays de ses grands-parents. Et si Ivan racontait la vie de cet homme?

« Falco» de Arturo Perez Reverte


Espagne, automne 1936. Sous le commandement de Franco, l'armée s'est soulevée pour renverser la République. Les services secrets franquistes chargent Lorenzo Falcó, ex-trafiquant d'armes et espion dénué de scrupules, d'une mission impossible : pénétrer en zone rouge et organiser, avec l'aide d'un groupe de miliciens, l'évasion du fondateur de la Phalange, José Antonio Primo de Rivera, détenu par les républicains dans la prison d'Alicante. 

Autre roman de Arturo Perez Reverte :  « le tableau de maître flamand »

Tout débute lorsque Julia, restauratrice de tableaux, découvre, sur un tableau intitulé : « la partie d’échecs », datant de 1471, l'inscription cachée suivante, en langue latine : « QUIS NECAVIT EQUITEM? » signifiant, en français : « Qui a tué le chevalier ? »

Cette découverte est le début d’une intrigue policière, car dès ce moment, plusieurs morts mystérieuses surviennent et créent un lien avec ce tableau, bien que cinq siècles séparent les deux épisodes. On découvre, par la suite, que la partie d’échecs que l’on aperçoit sur la toile du même nom, semble être en lien direct avec ces meurtres.

« Les soldats de Salamine » de Javier Cercas

A partir d’une histoire vraie durant les derniers jours de la guerre civile espagnole, Javier Cercas écrit une fiction :l’un des fondateurs de la phalange, Rafael Sânchez Mazas, échappe au peloton d’exécution des troupes républicains ; un soldat le découvre terré derrière des buissons, pointe son fusil sur lui, le fixe longuement dans les yeux le fixe longuement avant de lui laisser la vie sauve

 soixante ans plus tard, à s’attacher au destin des deux adversaires qui ont joué leur vie dans ce seul regard

Avoir, le film de David Trueva, inspiré de ce roman, sorti en 2005

« Le Monarque des ombres », du même auteur


 

Ce livre retrace le parcours de Manuel Mena( qui n'est autre que le grand-oncle de Javier Cercas),engagé auprès des phallangistes, qui a lutté pour une cause moralement indéfendable et est mort du mauvais côté de l'histoire

Dans ce roman, Javier Cercas pose la question du choix, des influences


 

Autres écrits évoqués au cours de cette réunion :

  • « Les yeux fardés » de Luis Liach

Dans ce roman, l’auteur raconte l’histoire de 4 adolescents dans un quartier populaire de Barcelone, et notamment le lien amoureux qui unit les 2 garçons, jusqu’à leur engagement dans la guerre civile auprès des républicains

-Le livre de Laurence Debray : « mon roi déchu ; Juan Carlos »

- Simone Weil, philosophe : journal d’Espagne

En août 1936, malgré son pacifisme, elle décide de prendre part à la guerre d’Espagne

Rémi Cazals, historien mazamétain


 

Patricia DAUSSIN clôture la réunion par des informations concernant l’actualité de J’M LIRE :

-La journée du 04 juin sur le thème de la terre nourricière

-Le repas littéraire prévu au grand balcon le 06 juin

-La valise de l’été à la médiathèque d’Aussillon, le 30 juin

- Mille feuilles au Café la parlotte à Aussillon Village , dans le cadre de l’exposition HA HA ART , le mardi 18 juillet .Le repas prévu est une paella .


 



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