Qu’est-ce qui vous touche à ce point dans la fête des amoureux pour y avoir consacré des mois de travail pour ce livre, SAINT VALENTIN MON AMOUR, Jean-Claude Kaufmann ?
Au départ, c’est ma curiosité, ce qui est toujours un bon prétexte pour un chercheur. Un journaliste me met sur une piste en me montrant combien, au XXIe siècle, il y a des régions du monde où la Saint Valentin en tant que telle est tabou, interdite. Festivités annulées en Ouzbékistan, célébration interdite au Pakistan, condamnation de la fête en Indonésie… Je démarre l’enquête… et je m’intéresse du même coup à 2000 ans d’Histoire en faisant le tour du monde. Au final, je réalise combien dans nos sociétés de liberté et de tolérance en Europe, nous sommes pourtant malheureux de ne pas vivre et dire davantage l’amour. Il y a un manque de souffle qui nous traverse, un manque de chaleur, et d’humanité. C’est ça qui m’intéresse. Or la SAINT VALENTIN, c’est un message de joie. Et moi je suis un militant de l’amour, dans son sens le plus large.