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LETTRE DE CHARLES FOURIER A SA COUSINE LAURE (1827)
ça me dit 24 ah ! ou dix huit s’en vint te cette
Gers sue ma chair l’or, lin vite à Sion queue tu mâts à dresser pourras l’air dix nez rats sein ment dès, dix manches d’œufs sept ambre.
Croix jettant sue plie allant presse m’en deux tond couse hein as eux rang drap dés somme ah scions scie en gage hante. Dix manchons nos rats don l’âge oie deux temps bras serres, toit était-ce heure était pas rangs ; ai-je eaux ré, jean suisse hure, dupe les ire have ou art lac homme édit, eh ah ah si ce thé aux fesses teint.
Ile nia riz inde nous veau an sept lieues longe houe en corps l’aime atteint elle haie sou art hobby yard queue jet-mouton pet raie sans est-ce vin cœur, émoi comte y nue aile ment vingt culs.
Mât hante alors dine erre à tout j’ourlais six os elle haleine ode ou oie. Toussait faute œil sont à pisser pas raie le m’aime : ile haie thé tonnant j’eusse caque est le poing aile chez riz louve rage, jeune suie pâques homme aile.
Camp tas moine soie pointé tonné si long ment tentait voiture les rave éclair du nain sensé dentelle houe tell hart pendu jarre daim, houx six dents lame hate y né au cul pédant mâche ambre, ah fort j’ai dey mèche en verre, onde m’en dans vin au sale on maquereau mât tique qu’on verse à Sion né mamelle odieuse sauce y était. Geai griffe au nez, dais vert dés mage œufs naisse, elle habit tue dès trop paon rat scie nez pou ras voir laid ce pet rance demandé fait ramonage.
Malle et traits longanimité rend nos culs ne manne hier, gela terre mine quart tue pou rat âne au nez hune pas raye corps est ce pont danse. Geai laisse poire toux te foie d’art haché tonna demi rat si on part mont nez loque anse.
Ah d’yeux mais complies ments ah tout laid par hantons pet rétamer était-ce heure hé ton frais rarement. J’ai ce père alleluia plis quai, dix manchots saoul Arles nombril andes poète hier houx heaume oingt de verre net.
Jettant bras ce sang serre aime au nid.
Tonne a mie saint serré ah fais que si au nez.
Jeu d’oie pars tire dent Troie joue redit si (l’un dit) pourceau mai lié rend faim dent mont lis tape ah ris.
Un peu dans le même esprit que le précédent jeu que je vous ai proposé, l'intérêt de celui-ci c'est qu'on peut y jouer tout seul (par un jour de pluie ou de confinement par exemple- ou les deux).
Aussi je vous propose de passer de SUCCES à MISERE (déchéance…) Simplement, en changeant une lettre et une seule à chaque fois. Pluriels admis, verbes conjugués aussi.
Exemple pour le réussir en 9 coups :
SUCCES-SUCRES-SOURCE-SOURIE-SOURIS-SURIES-RIEUSE-CREUSE-REMUES-REMISE et donc MISÈRE. Peut-on faire mieux ?
Maintenant que vous êtes rôdés, je vous propose de passer d'un autre mot de 6 lettres POISON, à un autre mot de 6 lettres, SIRENE (notez s'il vous plaît le glissement). Pour passer de POISON à SIRENE, je l'ai fait en 7 coups.
Peut-on faire mieux ?
En voici un autre de saison: comment passer en un minimum de coups de AVERSE à SOLEIL ?
Allez, beaucoup plus difficile : passer de CIGALE à MYGALE (bouclé en 4 coups !)
Vous pouvez également nous proposer vos propres mots.
Bon courage !
Non, les jours ne se ressemblent pas
tout à fait…
… Mais ce n’est pas enthousiasmant
pour autant. La pluie est arrivée nous confinant plus encore. Plantée devant la
fenêtre - Tiens mes vitres auraient bien besoin d’un nettoyage- j’ai comme l’impression
que tout s’éteint : le ciel, la chaleur, la croissance des orchidées, et…
ma soif de vie.
Nous devenons hargneux car l’Autre
n’entend pas nos nuits d’insomnie.
Nous taisons nos douleurs
articulaires pour ne pas devenir l’hypocondriaque de service qui tue les
espoirs de balades.
Nous étouffons la jalousie qui nous
ronge quand passent, sur la petite route, les cyclistes heureux et bavards peu
soucieux du confinement, notre petite route que nous arpentons sagement dans un
sens ou dans l’autre pour nous aérer et dégourdir nos vieilles jambes.
Et c’est la rage qui nous étouffe
quand, dans le petit bois tout près de chez nous, notre petit bois, nous
tombons nez à nez avec deux chasseurs provocateurs, :
- Nous avons une attestation de
chasse à la palombe !
Nous prendraient-ils pour des
imbéciles ?
Derrière le pare-brise de leur
rutilant Peugeot 4X4, immatriculé dans le 33, probablement une coïncidence, se
chevauchent une collection de feuilles, bien en vue, attestant que… Nous sommes
bien des imbéciles !
Car si je me promène, incognito et
sans attestation dans le petit bois derrière chez moi, ces grands amis de la
nature, tout à notre service, peuvent traquer les nuisibles envahissants et
destructeurs dont fait partie notre douce palombe roucoulante, autrement dit un
pigeon ramier qui a la mauvaise habitude d’inonder de ses fientes les
résidences urbaines !
Ouf ! je l’ai échappé
belle !
Moi qui cheminais sans fusil, en
quête du coucou qui donnait un concert jusque dans mon jardin ;
Moi confiné propagateur de virus,
nuisible et irresponsable ;Moi, qui n’allais pas jusqu’à déposer
mes fientes comme la paisible palombe mais qui m’égarais, comme elle… Sans
attestation !Comme vous
l’imaginez… J’ai vite repris en sens inverse mon chemin de confiné indiscipliné.
Deux coups
de feu ont violenté mes oreilles mon cœur et… mes boyaux.
J’ai couru.
Ouf !
Quelle chance !
A moins que
cela ne soit, conceptuellement, une aberration…
Quelle chance que l’espèce humaine n’apparaisse pas
dans la fameuse liste officielle de nuisibles… à réguler !.
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