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Baroque sarabande  -  par Elisabeth

Je vous présente un livre que j’aime beaucoup : « BAROQUE SARABANDE » de Christiane TAUBIRA, qui m’a impressionné par son côté à la fois personnel et multiculturel.

En plus, il est très bien écrit, ce qui ne gâche rien !

Cette maîtresse des idées et de la langue française m’avait déjà frappée quand elle est venue donner une conférence dans l’un des meilleurs centres culturels de Bruxelles.

Le succès qu’elle a remporté à cette occasion-là m’a semblé non pas tant viser la juriste ou la politicienne, mais avant tout la femme de lettres et de culture.

Son livre est un hommage à tout ce qu’elle doit à l’art et à la littérature, aux « infinies ressources des livres ». Selon ses paroles, « …, quelque part un livre répond à votre quête ».

Elle a  parlé de la manière dont certains livres ou autres travaux d’artistes avaient contribué à la formation de son identité et de sa liberté d’esprit. Cette lecture m’a aidée à progresser dans mes propres réflexions. D’autant plus qu’elle dépasse le cadre d’une seule langue et d’une seule culture.

Maîtrisant plusieurs langues, elle a cherché en priorité à lire des ouvrages dans leur idiome d’origine, mais là où elle s’est heurtée aux limites de ses connaissances linguistiques, elle n’a pas hésité d’en lire beaucoup d’autres en traduction.

Ayant travaillé moi-même comme traductrice, j’ai été très intéressée par les idées qu’elle développe sur le phénomène de la traduction en tant que moyen pour créer des liens intercultuls. Parmi les auteurs qu’elle cite, il y a Aimé Césaire, Léon-Gontran Damas,

Gabriel Garcia-Marquez, René Char, Yachar Kemal, Simone Weil, Toni Morrison, et tant d’autres….

Voici ce que je voudrais soumettre à votre attention.

En ces temps difficiles, où beaucoup de nos certitudes sont remises en cause, la lecture et la culture semblent , plus que jamais, des refuges et des richesses indestructibles.

Publié le 17/04/2020 11:45  - 2 commentaires 2 commentaires - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut
Un long chemin  -  par Evelyne

Suggestion de AMP

 « Confinée ?  Pourquoi pas une nuit ? dans une bibliothèque ? », inspiré

de ‘La Cote 400’ de Sophie DIVRY .

 ‘Un long chemin’ de Herbjorg WASSMO, une grande dame de la littérature norvégienne. Ed Gaïa poche

Hiver 1944-1945 dans le Nordland, l’extrême nord de la Norvège, d’Ouest en Est, de Narvik à la frontière commune avec la Suède. A vol d’oiseau 50 km, mais par le détour des sentiers de montagne, à 1200/1400m, la distance avoisine le double.

Un fait réel a inspiré son roman à l’auteur.

Un couple, accompagné de son  petit garçon de 5 ans, entreprend de fuir, par les sentiers de haute montagne, en pleine tempête de neige et par un froid extrême, -30°, pour aller trouver refuge en Suède. L’homme est un résistant de la première heure et est recherché. L’armée allemande occupant Narvik, il n’a comme seule issue que la fuite provisoire vers la Suède, toute proche, pour y trouver une dérisoire sécurité. Alors commence ce long chemin périlleux, à devoir lutter contre le froid, la douleur, le découragement, l’épuisement physique et moral. L’épreuve laissera des marques aux trois fugitifs. L’expression  « aller jusqu’au bout de ses forces »  prend ici toute sa signification.

Un texte court  que l’auteur a voulu  comme un hommage à tous ces laissés pour compte des guerres, femmes et enfants surtout, donnant la parole à l’enfant, dans son récit, cet enfant qui essaie de mettre ses mots à lui sur ce qu’il comprend du monde des grands.

Publié le 17/04/2020 11:45  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut
Henri de Monfreid  -  par Bernard

Bonjour à toutes et tous.

Je lis depuis quelques mois et par intermittence (car ce type de lecture s'y prête ) la correspondance qu' Henri de Monfreid  a entretenu principalement avec son père Georges Daniel de Monfreid ( peintre , ami de Gauguin ) et sa femme, de prénom Armgart ( d'origine allemande), pour la période 1911-1921 qui relatent ses aventures et autres pérégrinations et qui seront la sources de son inspiration pour écrire ses romans .

Outre son talent indéniable d'écrivain qui y apparait (déjà certaines description qu'il fait sont très belles ) ,on peut juger de la personnalité de ce jeune homme immature ,limite du point de vue de la morale, dépressif , mais qu'il compense par la priorité qu'il donne à l'action dans laquelle il s'engage s'en compter.Cela lui vaut de vivre des moments d'aventures exceptionnels et vraiment époustouflants . Certaines de ses aventures maritimes en relèvent spécialement .Et c'est ce qui peut expliquer la modernité de son oeuvre et le regain d'intêret que l'on y porte de nos jours ( justement peut-être par notre désir d'aventure dans nos vies trop bien réglées ) .

Sa femme Armgart est très sympathique, à la remorque de cet ouragan qu'elle aide de son mieux pour le meilleur et pour le pire .Elle le suivra sous ces climats torrides et mourra jeune après avoir donné le jour à trois enfants dont leur fille ainée Giséle de Monfreid qui écrira un livre intitulé "Mes secrets de la Mer Rouge " où elle donne sa version et décrit sa vie d'enfant élevée à la dure par son père ( comme un  garçon ! ).

Il est souvent fait dans le livre ( dans diverses notes en bas de pages ), le parallèle entre les expériences d' H de Monfreid et d' Arthur Rimbaud qui l'avait précédé dans ces régions (abyssinie ) de quelques années ,non sans intêret .

Enfin pour compléter le tableau, H. de Monfreid était aussi peintre (aquaréliste ) et surtout photographe (photographies sur plaques de verre ) ce qui nous permet de "visualiser en propre " ce dont il nous parle . (se réferer au livre de photos de H. de Monfreid "En Mer Rouge " Présentation de Jean-christophe Rufin chez Gallimard . 

J'en conseille la lecture car c'est en outre une mine d'informations sur cette époque .

Publié le 17/04/2020 11:45  - 1 commentaire 1 commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut
Le bleu entre le ciel et la mer  -  par Josy

Le bleu entre le Ciel et la mer

            Suzan Abulhawa

Le titre est « délicat », pourtant l’histoire est rude…  et, malgré tout, la poésie est là, à chaque page…

Suzan Abulhawa, est née dans un camp de réfugiés palestiniens…c’est sans doute pour ça qu’elle peut raconter cette histoire comme elle la raconte… Disant d’une manière magnifiquement terrible l’histoire de la famille Baraka qui vit à Beit Daras un village paisible de Palestine entouré d’oliveraies. Nous sommes en 1947 et les troupes israéliennes se regroupent autour du village mis à feu et à sang… Une histoire de guerre, d’exil, de déracinement et d’amour. Mais aussi et surtout, une histoire de femmes, noyau actif d’une résistance à leur manière, faite d’actes rebelles, de croyances improbables et d’une incroyable capacité de vivre le plus terrible dans une sorte de poésie naturelle…

Ce roman nous rappelle pour si peu qu’on veuille entendre, que de « l’Autre Côté » vivent aussi des êtres humains…  Et que cette histoire-là, hélas ! n’est pas finie…

Quelques citations pour ressusciter la force de ce roman bouleversant :

Ils déracinèrent des chansons indigènes et plantèrent des mensonges dans la terre pour cultiver une nouvelle histoire.

L'ironie était pourtant que sa vie reflétait la vérité la plus élémentaire sur ce que c'est que d'être palestinien - dépossédé, déshérité et exilé. Une existence de solitude absolue, sans famille, ni clan, ni terre, ni pays, signifie qu'il faut vivre à la merci des autres

La vie avait creusé en elle des trous et des tunnels,
et laissée un immense silence hérissé de dents et de griffes
qui la déchiraient de l'intérieur.

Mariam rangea ses affaires dans son écritoire, en reprenant l’étrange ritournelle que Nazmiyé l’avait déjà entendue chanter.
Oh, trouve-moi
Je serai dans ce bleu
Entre le ciel et la mer
Où se concentre désormais le temps
Et nous sommes l’éternité
Qui s’écroule comme la rivière.

J'étais là avec les femmes de ma vie.
J'étais au milieu des couleurs.
Dans les violets, les magentas,
Les corail d'un soleil las.
dans le bleu entre le soleil et la mer.

J’étais là, spectateur. Leurs conversations et leurs rires ancraient solidement le lieu, enfonçaient le rivage sous les eaux, suspendaient le ciel et y accrochaient les étoiles, la lune et le soleil. Tout cela se passait à Gaza. En Palestine.

Publié le 17/04/2020 11:45  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut
Le devisement du monde  -  par Gerard

LE DEVISEMENT DU MONDE ou le livre des merveilles

       Une fois de plus, c'est à un récit de voyage que je me suis attelé. Quoi de plus normal quand on est assigné à domicile ? Mais cette fois-ci, c'était un gros morceau.  « Le devisement du monde » ou  « le livre des merveilles  » de Marco PoloDans l'édition " la Découverte " de 1980 en deux tomes. Il est présenté comme le plus ancien récit de voyage écrit en français qui propose une vue d'ensemble de la Perse, de l'Asie centrale, de l'Extrême-Orient jusqu'à l'Indonésie. Ca faisait longtemps que je voulais m'y plonger, mais on a dit tant de choses à propos de la genèse de cet ouvrage que j'y tournais autour avec une certaine méfiance.

    D'abord, parce que le récit des voyages de Marco Polo n' a pas été écrit par lui-même, mais bien après son retour alors qu'il est emprisonné à Gênes et il confie le récit de ses aventures à un codétenu qui les écrit dans une langue franco-vénitienne. C'est pourquoi le récit est à la 3° personne, ce qui est un petit peu choquant pour un récit de voyage. Ensuite, parce que Marco Polo n'a pu s'empêcher d'ajouter des éléments qu'il n'a pas vus par lui-même mais qui lui ont été rapportés par de marins avec des éléments clairement fantastiques ou légendaires. Enfin, parce que Polo lui-même ne peut s'empêcher parfois d'ajouter des éléments inventés pour semer en valeur, comme le fait de se vanter d'avoir conçu des machines de guerre (des pierrières) pour aider le grand Khan à prendre une ville… alors qu'il est établi que Polo n'y était pas et que justement, c'est la toute première bataille où l'on a fait usage d'armes à feu !

Mais à part ces errements, toutes les informations que nous livre Marco Polo en bon commerçant sont exactes. Les chiffres qu'il annonce sont faramineux (23 tonnes d'or livrées en tribut au grand Khan par an ! ) mais ont été vérifiés par la suite par les historiens modernes. Il livre des détails sur l'extraction du pétrole, la fabrication de l'amiante, le rhinocéros unicorne, certaines pratiques matrimoniales qu'il n'a pu que constater par lui-même.

  Enfin, le ton du récit lui-même, sans fioritures, sans détails superflus mais avec l'oeil neuf de l'occidental découvreur nous invite à partager son émerveillement. Le conteur qui sommeille en moi trouve également des tournures admirables qui relèvent de la langue parlée de l'époque et ajoutent à l'exotisme du récit. Bref, le temps de ce long voyage (720 pages), j'ai viré un quotidien viral.

Un extrait :

« Il est vrai que jadis fut en cette ville un riche et puissant  roi que tout le monde aimait. Quand il vint  à mourir, il commanda que sur sa tombe, c'est-à-dire sur son monument, fussent faites deux tours rondes, l'une d'or, l'autre d'argent, en telle manière comme je vous dirai : car l'une était de belles pierres, puis couvertes partout en dehors de plaques d'or épaisse d'un doigt. La tour en était si bien couverte qu'il semblait qu'elle fût d'or seulement. Elle était haute de bien dix pas, et grosse juste comme il convenait à la hauteur dont elle était. Le haut était une coupole autour de laquelle étaient tout plein de clochettes dorées qui sonnaient chaque fois que le vent passait entre elles : c'était un grand triomphe à voir et à entendre. L'autre tour, elle était d'argent, et toute semblable et en telle manière faite comme celle d'or, de la même grosseur et de la même façon, tout pareillement avec des clochettes d'argent.. »

Publié le 17/04/2020 11:45  - 3 commentaires 3 commentaires - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut
Un été avec Homère  -  par Michele

Un été avec Homère (2018) de Sylvain Tesson, Éditions Équateurs parallèles. 

En cette période confinement, ce livre complète les émissions proposées par Arte « Dans le sillage d’Ulysse ». Ce livre nous replonge dans l’œuvre d’Homère, L’Iliade et L’Odyssée qui retrace les aventures d’Ulysse en méditerranée, lors de son retour à Ithaque. Nous revisitons la mythologie grecque et nous plongeons dans l’histoire contemporaine. L’Homme du XXIe siècle ressemble trop à son ancêtre grec et se débat dans les mêmes problèmes, guerres, naufrages des migrants en Europe, peur de l’étranger…

Les déracinés,  de Catherine Bardon, Editions Les Escales, 2018.

C’est le premier tome d’une fresque romanesque passionnante, très bien écrite, un roman qu’on ne lâche qu’une fois achevé !

Ce premier roman de 600 pages met en scène un couple de jeunes gens, Almah issue d’une riche famille d’intellectuels et Wilhelm, Autrichien juif, journaliste, issu d’une famille plus modeste. Ils vivent à Vienne, le roman débute en 1920, se poursuit dans les années trente pendant la montée du nazisme. Ils choisissent alors d’émigrer aux Etats-Unis comme beaucoup de juifs d’Europe centrale. Ils sont finalement contraints de s’installer en République Dominicaine, une terre vierge où ils sont accueillis comme colons sur le modèle des premiers kibboutz. C’est une fiction mais l’auteure a eu accès à des documents historiques sur cette période, les faits et le contexte politique sont réels. L’auteure est française mais a vécu en République Dominicaine.

l’Américaine, le second tome se lit aussi d’une traite et heureusement le tome trois et La vie reprit son cours sortira début mai 2020 !

Edition papier et numérique

Publié le 17/04/2020 11:45  - 2 commentaires 2 commentaires - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut
Hirondelles  -  par Claude

A l'annonciation*, les hirondelles reviennent annoncer la belle saison

Le printemps est donc de retour et ce malgré le confinement qui semble être le sort d’une grande partie de l’humanité. Conséquence positive de cette situation inédite, le retour des animaux dans les lieux urbanisés, chacun d’entre nous a pu voir ces images largement diffusées.

Pour ma part mes lieux habituels de maraude étant trop éloignés, ce qui est très relatif au demeurant, je me contente d’observer dans un environnement légalement défini. Et j’y observe des choses intéressantes simplement en levant les yeux.

J’y ai donc vu des hirondelles (Ironda en occitan),  messagères du printemps de retour ce mois d’avril avec d’autres oiseaux car al mes d’abril, cad’aucèl fa son nis !

Dans notre région mazamétaine on peut observer des hirondelles de fenêtres et des hirondelles des rochers, toutes deux assez trapues ainsi que des hirondelles rustiques plus élancées. Très ,très rarement on peut apercevoir une hirondelle rousseline, espèce méditerranéenne, mais ce cadeau du ciel est réservé aux grands spécialistes. Les martinets, rois du ciel,  arriveront plus tardivement.

Comme d’autres oiseaux, les hirondelles ont largement inspiré la littérature.

Pour Jules Renard, « l’accent circonflexe est l’hirondelle de l’écriture », écrivait-il se référant à la forme en V de cet oiseau.

Pour Aristote, « une seule hirondelle ne fait pas le printemps ; un seul acte moral ne fait pas la vertu » !

« Il n’y a que le cœur qui aille aussi vite que les hirondelles » constatait Lacordaire au XIXème siècle, évoquant la rapidité du vol de cet oiseau qui peut atteindre les 100km/h en chasse ! "Voilà l'errante hirondelle, Qui rase du bout de l'aile, L'eau dormante du marais.",  précisait  Alphonse de LAMARTINE à propos de la manière de se désaltérer des hirondelles.

L’hirondelle, bonne mère de famille, prend grand soin de sa couvée, chaque soir  la famille est au complet : "Une mère hirondelle, revenant au nid chargée de provisions, et trouvant la maison où elle l'avait bâti, embrasée, se précipita au travers des flammes pour nourrir et secourir ses petits" écrivait Charles BONNET au XVIIIème siècle.

La disparition des hirondelles durant la mauvaise saison est restée longtemps un mystère : "Je m'en vais passer l'été en un pays où les hirondelles passent l'hiver"  envisageait Vincent VOITURE au XVIIème siècle, lui qui n’était pas confiné.  Pendant longtemps on a cru que les hirondelles passaient l’hiver dans la vase des mares. On espère que Vincent Voiture n’est pas allé jusque là !

"Restez ensemble hommes pauvres; restez unis; crient les petits de l'hirondelle"  écrivait  JACQUES PREVERT, auteur à la fibre sociale  et anticipant peut-être ce que les humains vivent actuellement…

Quelques titres de romans contemporains qui comportent le mot hirondelle :

« Les Hirondelles de Kaboul » de Y. Khadra, 2002

« Journal d’Hirondelle » d’A. Nothomb, 2006

«  Le Temps des Hirondelles M. Berthod 2009

«  Hirondelles en hiver » de J-P. Bonnet 2018

Et  enfin, une chanson enfantine que vous connaissez toutes (et tous ?) :


Pass', pass', passera, 
La dernière, la dernière 
Pass', pass', passera, 
La dernière restera. 
Qu'est-ce qu'elle a donc fait 
La p'tite hirondelle 
Elle nous a volé 
Trois p'tits grains de blé. 
On l'attrapera 
La p'tite hirondelle 
Nous lui donnerons 
Trois p'tits coups d'bâton !

De grâce, ne tapez pas trop fort, ce n’est pas le moment !

Bonne journée et restez confinés, surtout si dans le ciel vous observez « des hirondelle volant bas, bientôt il pleuvra ! »

* le 25 mars

Publié le 16/04/2020 18:57  - 1 commentaire 1 commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut
Chronique très personnelle du grand Confinement  -  par Claude

En ces temps inattendus du Grand Confinement chacun essaie de s’occuper, d’une manière ou d’une autre : lecture (on est ou on n’est pas adhérent de JMLIRE, or je le suis !), bricolage, jardinage ou plutôt entretien de mon petit terrain, tchatche sur les réseaux sociaux, télé (des efforts louables de certaines chaînes, sauf TF1 bien entendu, qui continue à nous abreuver de ses programmes débiles interrompus par des pubs)… Et puis, bien sûr, les contacts téléphoniques et autres avec les proches, parents, petits enfants, amis, dont vous êtes.
J’allais oublier l’observation des oiseaux mais vous alliez rectifier de vous mêmes ! Parlons en ! J’ai vite fait le tour de ma propriété mais cela ne m’a pas empêché d’écouter les oiseaux chanter et de les observer, du moins les mâles puisqu’il leur revient le redoutable privilège du chant, ce dont ils s’acquittent très bien : le Merle noir est une vraie star dans cet exercice mais la Fauvette à tête noire se débrouille bien pour attirer la femelle qui a par ailleurs une tête marron !  
Le Pinson, lui, chante comme…un Pinson ! Et ça marche !
Les Mésanges, bleues ou charbonnières ont un chant plus répétitif.
Les Verdiers et Serins cini des chants plus stridents
Évoquons rapidement les Tourterelles turques dont le roucoulement semble supplanter momentanément le bruit de fond habituel de la ville.


Demain (ou après-demain) comme aujourd’hui, si vous le voulez je poursuivrai cette chronique personnelle du Grand Confinement.

Publié le 14/04/2020 14:10  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut
Ode au temps  -  par Evelyne

J’ai « volé » aux artistes de quoi composer ma petite ode
au temps. Ce temps que l’on cherche toujours à dompter,
mais qui nous échappe rien que le temps qu’il faut pour
le dire ! Bientôt nous chanterons, il est revenu le temps du muguet,
et quand nous en serons au temps des cerises, il nous faudra
bien songer qu’avec le temps, va, tout s’en va et que tout le
temps qui passe ne se rattrape guère. Le temps, et rien d’autre,
le tien, le mien, celui qu’on veut nôtre, nous appartiendra et
ensemble nous célèbreront la liberté retrouvée, comme au
temps où Bruxelles chantait…

 
Chacun peut ajouter un couplet…

Publié le 13/04/2020 16:06  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut
Mon petit voyage dans le temps…(2)  -  par Evelyne


Le Livre de Poche (suite)
  …L’aventure commence en février 1953
 Henri Filipacchi, un des patrons de la maison Hachette, prenant exemple sur la collection des « Pocket Book » aux Etats-Unis, et avec l’accord d’éditeurs prestigieux, aux catalogues bien fournis (ces mêmes éditeurs encore présents aujourd’hui sur les tables des librairies), lance les 3 premiers titres de la collection. Ce sont des œuvres d’auteurs célèbres contemporains, des années 20 aux années 50 et qui ont connu un franc succès en grand format. Il est intéressant d’en donner les titres qui pourront rappeler à certains des souvenirs de leurs lectures personnelles. Les voici :
            - Koenigsmark de Pierre Benoît, qui portera le n° 1 de série.
            - Les Clefs du royaume de A.J Cronin, n°2
            - Vol de nuit de Saint-Exupéry, n°3
Succès immense et immédiat. Les tirages, déjà importants pour l’époque, sont épuisés en moins d’un mois. 9 autres titres vont suivre, qui comme les premiers, restent dans la ligne directrice voulue par son « inventeur » : mettre à la disposition  d’un public le plus large possible, sous une forme accessible et bon marché, les grands chefs d’œuvre de la littérature mondiale. Là aussi je ne résiste pas à vous en donner la liste. Combien d’entre eux figureraient aux 50 premières places d’un palmarès, si ce dernier était établi maintenant ?
            - La Symphonie pastorale d’André Gide, n°4
            - Ambre de Kathleen Winsor, n°5
            - La Nymphe au coeur fidèle de Margaret Kennedy, n°6
            - La Bête humaine de Zola, n°7
            - L’Invitation à la valse de Rosamond Lehmann, n°8
            - Capitaine Conan de Roger Vercel, n°9
            - L’Ingénue libertine de Colette, n°10
            - Hôtel du Nord d’Eugène Dabit, n°11
            - L’Adieu aux armes d’Ernest Hemingway, n°12
La liste numérique est longue jusqu’à nos jours…Les années qui ont suivi ont vu apparaître d’autres collections au format poche. Chaque éditeur ayant pignon sur rue voulait sa propre collection. Il faut savoir que Gallimard n’a lancé sa collection concurrente Folio qu’en 1972 ! La collection Le Livre de Poche aura été la première sur le marché. Visionnaire, Henry Filipacchi ! L’intitulé de sa collection est à présent devenu un titre générique : on achète un livre de poche ou un format poche, avant de distinguer l’appartenance à une maison d’édition. Et ces « petits poches » n’ont jamais autant mérité leurs succès, puisqu’ils partout avec nous, en tous lieux et toutes circonstances.

A suivre, le dernier volet de cette grande aventure : les jaquettes.
Attention chefs-d’oeuvre pour certains !

Publié le 11/04/2020 16:26  - 1 commentaire 1 commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Haut
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L’Association J’MLIRE a été créée en Avril 2011, à l’initiative de 8 femmes désireuses de s’impliquer dans des manifestations autour du livre et de la lecture : conférences,  rencontres littéraires…avec un temps fort, l’organisation d’un salon du livre « Délire de lire » à l’automne, rassemblant tous les acteurs des métiers du livre.